Chapitre 10

Chaque individu réagit selon des préjugés et des convictions si profondément enracinés en lui qu’il se trouve d’avance conditionné à ne pas les remettre en question. Par conséquent, à celui qui prétend s’ériger en juge, il convient de poser la question suivante : « En quoi avez-vous personnellement été offensé ? » Et le juge, à partir de là, devra commencer à poser ses questions aussi bien vers l’intérieur que vers l’extérieur.

« L’art de la question ».

Extrait du Rituel de la Judicarène à l’usage des Serviteurs de la Boîte.

 

— On pourrait presque vous soupçonner d’essayer de parler dans l’eau, reprocha McKie.

Il était toujours assis face à Aritch, dans le Saint du Phylum du Haut Magister, et cette apostrophe était le seul signe indiquant que le climat avait changé entre eux. Le soleil avait décliné un peu plus en direction de l’horizon. Sa couronne spirituelle ne dessinait plus un halo autour de la tête d’Aritch. Les deux Co-sentients étaient maintenant plus directs, sinon plus sincères, ayant exploré leurs capacités réciproques et découvert les endroits les plus vulnérables à leurs arguments respectifs.

Le Haut Magister fit saillir les tendons de sa cuisse.

Pour avoir observé de longue date et de près le peuple gowachin, McKie s’avisa que le vieux Magister souffrait d’une inaction trop prolongée. C’était un avantage qu’il fallait exploiter. Levant la main gauche, il commença à énumérer sur ses doigts :

« Vous dites qu’à l’origine, les volontaires pour Dosadi ont subi un lavage de mémoire, mais qu’un grand nombre de leurs descendants possèdent une immunité naturelle à ce genre de traitement. En outre, la population actuelle de Dosadi ignorerait l’existence de l’univers co-sentient. »

« Les Dosadis sont persuadés de vivre sur la seule planète habitée de tout l’univers. »

McKie avait du mal à en croire ses oreilles. Il déplia un troisième doigt face à Aritch, qui réprima un mouvement de répugnance devant cette main non palmée.

« Vous dites aussi », continua McKie, « que le principal instrument du gouvernement dosadi est constitué par cette Poldem, appuyée par un certain nombre de contraintes de nature religieuse. »

« C’est l’une des conditions de base de toute l’expérience », admit Aritch.

Une telle réponse, pensa McKie, n’était pas d’un très grand secours. Les conditions de base d’une expérience étaient immanquablement destinées à être modifiées. Il décida de revenir sur ce point lorsque le Haut Magister aurait accumulé un peu plus de fatigue musculaire.

« Les Dosadis connaissent-ils la nature de la barrière calibane qui les isole ? »

« Ils ont essayé de la sonder à l’aide de fusées ou de signaux électromagnétiques rudimentaires. Mais ils se sont vite aperçus que les énergies qu’ils sont capables de produire ne peuvent pénétrer le Mur de Dieu. »

« C’est ainsi qu’ils l’appellent ? »

« Ils le nomment aussi le Voile Céleste. Dans une certaine mesure, ce sont des dénominations correspondant à leur état d’esprit envers cette barrière. »

« Quel type de gouvernement possèdent-ils ? »

Aritch observa un instant de silence, puis répondit :

« C’est très variable. Ils ont déjà connu plus de quatre-vingts formes de gouvernement différentes. »

Encore une réponse qui n’expliquait rien. Aritch répugnait à admettre que l’expérience avait pris une tournure totalitaire. La Poldem, aux mains d’une poignée d’initiés, représentait l’instrument idéal pour manipuler les masses ignorantes avec tous les moyens informatiques dont elle disposait. La Co-sentience interdisait de telles méthodes quand elles portaient atteinte à la liberté et aux droits individuels. Les Gowachins avaient à coup sûr enfreint la loi, mais une donnée encore plus intéressante était en train de faire surface : Dosadi avait connu quatre-vingts formes de gouvernement différentes sans pour autant se débarrasser de la Poldem. Cela impliquait des changements fréquents.

« Combien de temps en moyenne chaque gouvernement reste-t-il en place ? » demanda-t-il.

« Vous pouvez faire la division aussi bien que moi », fit Aritch avec agressivité.

McKie hocha lentement la tête. Un point venait en tout cas de s’éclaircir.

« Les masses dosadies sont au courant de l’existence de la Poldem, mais vous refusez de les laisser s’en débarrasser ! »

Aritch, visiblement, ne s’était pas attendu à une telle perspicacité de la part de McKie. Il eut une réaction révélatrice, amplifiée par l’inconfort de sa position.

« Comment savez-vous cela ? »

« Vous me l’avez dit. »

« Moi ? »

« Très clairement. Une telle fréquence de changements a nécessairement pour cause l’existence d’un facteur d’irritation : la Poldem. Le type de gouvernement change, mais le facteur d’irritation demeure. C’est donc qu’il est impossible de s’en défaire. Je pense que c’est l’une des motivations de votre expérience : créer dans la population des courants de résistance à la Poldem. »

« Créer des populations résistantes », répéta Aritch en frissonnant. « Vous avez vu juste, c’est approximativement cela. »

« Vous avez enfreint en plusieurs endroits la législation co-sentiente », fit remarquer McKie.

« Mon légiste prétendrait-il juger son client ? »

« Non ; mais si vous décelez dans ma voix une certaine amertume, c’est sans doute parce que je suis un Humain. J’éprouve une profonde sympathie pour le peuple gowachin, mais je demeure humain. »

« Hum… Gardons-nous d’oublier que l’histoire de l’Humanité a été jalonnée de Poldems de toutes sortes. »

« Nous avons survécu en sélectionnant les individus les plus aptes à prendre les décisions. »

« Par contre, la Poldem favorise l’ascension des médiocres. »

« C’est ce qui s’est passé sur Dosadi ? »

« Non. »

« Mais vous vouliez les obliger à expérimenter différents types de gouvernement ? »

Le Haut Magister fit un geste équivalant à un haussement d’épaules et garda le silence.

« Nous autres Humains », reprit McKie, « nous avons depuis longtemps constaté que la Poldem, ou quel que soit le nom qu’on lui donne, détériore gravement les relations sociales. Elle détruit des strates présélectionnées d’une société. »

« Et d’après vous, que pouvions-nous espérer gagner en détériorant notre société dosadie ? »

« Nous voici revenus à la question des avantages escomptés. »

Aritch étira ses muscles endoloris.

« Le moins qu’on puisse dire, McKie, c’est que vous avez de la suite dans les idées. »

L’Humain hocha gravement la tête en murmurant :

« La Poldem nous a toujours été présentée comme un facteur d’égalisation ultime, une source efficace de décisions faisant des miracles. Elle était censée apporter un ensemble croissant de connaissances sur les besoins réels de la société. Elle devait être génératrice de justice envers et contre tout. »

Ces paroles irritaient Aritch. Il se pencha en avant, en réprimant une grimace de fatigue.

« On pourrait porter la même accusation contre tous les systèmes judiciaires de l’univers, à l’exception du code gowachin ! »

McKie s’abstint de répliquer. Sa formation gowachin l’avait accoutumé à remettre en question les idées généralement en vigueur sur les différentes manières dont la justice était rendue dans la Co-sentience et sur le bien-fondé de toutes les aristocraties, qu’elles fussent minoritaires ou bien majoritaires. Le BuSab professait un axiome selon lequel tout groupe au pouvoir avait tendance à se transformer en aristocratie et à ne céder la place qu’à sa propre descendance. Pour cette raison, le BuSab refusait d’employer les enfants de ses collaborateurs.

Aritch répéta à peu près ce qu’il venait de dire, chose que les Gowachins faisaient rarement en principe.

« La justice est une illusion et une tromperie, McKie. Cela est valable partout, sauf sur les planètes de la Confédération gowachin ! Vous entourez votre système judiciaire d’une sorte d’aura théologique. Vous ne voulez pas voir le mal qu’il fait à vos sociétés. Comme pour la Poldem, vous considérez vos lois comme des sources de justice immuables. Même quand vous… »

« Grâce au BuSab, nous avons… »

« C’est faux ! Lorsque quelque chose ne va pas dans une de vos sociétés, que faites-vous ? Vous créez de nouvelles lois. Il ne vous vient jamais à l’idée d’en supprimer, ni d’en désamorcer une partie. Vous en fabriquez de nouvelles. Vous formez encore plus de juristes et de professionnels. Nous autres Gowachins, nous sourions en vous voyant faire. Nous nous efforçons continuellement de réduire le nombre de nos lois et de nos légistes. Le premier devoir d’un légiste est d’éviter les procès. Lorsque nous créons de nouveaux légistes, c’est toujours dans un but spécifique. Nous essayons de prévoir la manière dont les lois détériorent notre société. »

C’était là l’ouverture dont McKie avait besoin.

« Pourquoi êtes-vous en train de former une Wreave ? » demanda-t-il.

Trop tard, Aritch se rendit compte qu’il avait été conduit à en révéler plus qu’il ne le voulait.

« Vous êtes fort, McKie. Très fort. »

« Dites-moi pourquoi », insista McKie.

« Pourquoi une Wreave en particulier ? »

« Vous l’apprendrez en temps voulu. »

McKie comprit qu’Aritch n’en dirait pas davantage sur ce point ; mais il y en avait d’autres à élucider. Il était évident maintenant que les Gowachins lui avaient donné sa formation de légiste en vue de résoudre un problème spécifique, celui de Dosadi. S’ils faisaient la même chose avec une Wreave, c’était sans doute qu’ils avaient une raison au moins aussi importante. Peut-être la même. La différence d’attitude, devant la justice et la loi, entre les Gowachins et les autres espèces, ne pouvait plus être ignorée. McKie comprenait parfaitement le mépris gowachin envers toute forme de légalité, y compris la leur. Les Gowachins apprenaient très jeunes à se défier de toutes les corporations spécialisées, et tout particulièrement de celle des légistes. Un légiste ne pouvait suivre la voie de leur religion que s’il partageait entièrement cette défiance.

Est-ce que je la partage entièrement ?

Il pensait sincèrement que c’était le cas. Lorsqu’on était un agent du BuSab, il ne fallait pas beaucoup se forcer pour penser ainsi, même si la majorité des Co-sentients continuait à tenir en très haute estime ses communautés de spécialistes et persistait à ignorer l’existence de l’esprit d’émulation et de la soif de réalisations nouvelles qui finissaient toujours par submerger les groupes de ce genre. À réalisation nouvelle, notoriété nouvelle. Il arrivait cependant fréquemment que la nouveauté fût une illusion dans ces communautés qui entretenaient un système de sélection endogène admirablement calculé pour n’équilibrer rien d’autre que des pressions endogènes de nature essentiellement gratifiante.

Pas de corporation sans pouvoir, affirmait le dicton gowachin.

Les Gowachins se méfiaient de toutes les formes de pouvoir. Ce qu’ils donnaient d’une main, ils le reprenaient de l’autre. Chaque fois qu’il utilisait la loi, un légiste affrontait la mort. Introduire une loi nouvelle dans la judicarène gowachin consistait simplement à causer la dissolution élégante de l’ancienne loi en respectant le rituel de la justice.

McKie, une fois de plus, se demandait avec perplexité à quels mystérieux et délicats problèmes la carrière d’un Haut Magister devait se trouver affrontée. Il allait formuler une question à ce sujet lorsqu’il se ravisa pour aborder un autre mystère dosadi. Le Mur de Dieu… le Voile Céleste

« Ce gouvernement dosadi prend-il souvent la forme d’une oligarchie de type religieux ? »

« En apparence, oui. Actuellement, c’est un Electeur suprême qui se trouve à la tête de la planète : un Gowachin nommé Broey. »

« Est-il arrivé qu’un Humain dispose d’un pouvoir comparable à celui de Broey ? »

« Fréquemment. »

C’était jusqu’ici l’un de ses échanges les plus positifs avec Aritch. Sans ignorer qu’il abondait dans le sens du Haut Magister, McKie décida d’exploiter le filon.

« Parlez-moi des structures sociales de Dosadi. »

« Ce sont celles d’un système de type militaire continuellement soumis à des attaques ou à des menaces extérieures. La société dosadie est formée d’un certain nombre de factions, de cliques rivales dont les intérêts sont sans cesse en conflit. »

« La violence est-elle répandue ? »

« La violence est indissociable de Dosadi. »

McKie prit le temps de méditer ces paroles. Des chefs de guerre… une société de type militaire… Il eut conscience d’avoir levé le lièvre qui avait conduit les Gowachins à la limite de la destruction d’une planète. C’était une région dangereuse, où il ne fallait s’avancer qu’avec une extrême prudence. Il décida d’attaquer par le flanc.

« À part la violence et la guerre, à quoi s’occupent les Dosadis ? Comment perçoivent-ils le bien et le mal, l’innocence et la faute ? Quelles sont leurs formes de châtiment ? D’absolution ? Comment… »

« Ne croyez pas m’étourdir avec vos questions, légiste. Pour y répondre, il existe d’autres moyens plus efficaces. »

Pris de court par cette réprimande du Haut Magister, McKie se tint coi. Il jeta un coup d’œil par la fenêtre ovale, comprenant qu’on venait, avec une exquise élégance, de le repousser sur la défensive. Il en avait les nerfs encore vibrants de danger. Le soleil doré de Tandaloor s’était entre-temps sensiblement rapproché de la ligne bleu-gris de l’horizon rendue floue par des kilomètres et des kilomètres de plantes arborescentes dont les délicates frondaisons femelles s’agitaient et se déployaient en tous sens. McKie se tourna vers Aritch.

D’autres moyens plus efficaces.

La signification de ces paroles du Haut Magister était évidente. Les responsables de l’expérience devaient nécessairement disposer d’un moyen d’observer celle-ci. Ils devaient pouvoir également intervenir, mais seulement jusqu’à un certain point. Où s’arrêtait leur influence ? En quoi la population dosadie résistait-elle, selon l’expression utilisée par Aritch ? Toutes ces complications donnaient le vertige à McKie. Une fois de plus, les Gowachins s’avéraient maîtres dans l’art de danser en rond !

Plus efficaces.

D’un souffle rauque, Aritch éclaircit ses orifices ventriculaires avant de déclarer :

« Prévoyant qu’un jour nous serions critiqués, nous avons fait subir à nos sujets d’expérience la Procédure Primaire. »

Démons incarnés ! Pourquoi les Gowachins accordent-ils tant de prix à cette fichue Procédure Primaire ? Bien sûr que tous les Co-sentients sont inégaux à la naissance, et que chacun se doit de déterminer son propre niveau !

McKie savait qu’il ne lui restait plus qu’à plonger dans le maelström.

« Aviez-vous également prévu qu’on vous accuserait de violer massivement les droits des Co-sentients ? »

Aritch le surprit en gonflant très rapidement les joues, ce qui équivalait chez un Gowachin à un haussement d’épaules.

McKie s’autorisa un sourire d’avertissement :

« Je me permets de rappeler au Haut Magister que c’est lui qui a soulevé la question de la Procédure Primaire. »

« La vérité est la vérité. »

McKie hocha sévèrement la tête, sans se préoccuper des sentiments qu’il laissait ainsi transparaître. Se pouvait-il que le Haut Magister eût une aussi piètre estime des facultés de raisonnement de son propre légiste ? La vérité, ah oui, vraiment !

« La seule vérité, la voici : la Co-sentience possède dans ce domaine une législation très précise, à laquelle ont adhéré les Gowachins ! »

Au moment même où ces paroles tombaient de ses lèvres, McKie se rendit compte que c’était exactement là que le Gowachin avait voulu l’amener. L’expérience dosadie leur a enseigné quelque chose. Quelque chose de vital !

Massant les muscles endoloris de ses cuisses, Aritch murmura :

« Je vous rappelle une fois de plus, légiste, que nous n’avons peuplé Dosadi qu’avec des volontaires. »

« Et leurs descendants ? Étaient-ils aussi volontaires ? »

« Les pères sont toujours volontaires pour leurs fils. Pour le meilleur et pour le pire. Les droits des individus ? Des sujets informés et consentants ? La Co-sentience a depuis toujours été si occupée à fabriquer de nouvelles lois et à entretenir l’illusion des droits co-sentients que vous avez fini par perdre de vue le principe directeur de la Procédure Primaire, qui est de développer nos capacités. Des individus qui ne sont jamais soumis à aucune pression ne peuvent acquérir la capacité de survivre. »

Malgré le danger, McKie éprouva le besoin de revenir à la question des avantages.

« Que vous a donc appris ce monstre que vous avez créé ? »

« Vous aurez bientôt une réponse aussi complète que vous pouvez le désirer. »

De nouveau, cette idée qu’une observation directe de Dosadi était possible. Mais d’abord, il était préférable d’ôter ses illusions à Aritch, s’il le croyait ignorant des implications essentielles. Le mieux était de saisir le taureau par les cornes.

« Vous ne me compromettrez pas. »

« Vous compromettre ? » fit Aritch avec une surprise non feinte.

« Quelle que soit la manière dont vous utiliserez ce que vous avez appris sur Dosadi, on vous soupçonnera d’avoir de mauvaises intentions. Ce n’est pas parce que quelqu’un d’autre sera au courant… »

« Ah, je vois ! Mais le pouvoir ne vient-il pas de la connaissance ? »

« Ne croyez pas m’étourdir non plus, Aritch. Dans l’histoire de chaque espèce, il y a de nombreux exemples de circonstances où la possession d’informations nouvelles a été gravement préjudiciable aux intéressés. »

Aritch accepta cela sans commentaire. Ils savaient très bien tous les deux de quoi ils parlaient. Les Gowachins se défiaient du pouvoir sous toutes ses formes, et pourtant ils étaient les premiers à s’en servir avec une habileté consommée. La direction que prenaient les pensées de McKie imprégnait maintenant fortement l’atmosphère de la pièce. Détruire Dosadi aurait pour conséquence de faire disparaître toute trace des enseignements que les Gowachins avaient pu en tirer. Il était par conséquent souhaitable qu’un non-Gowachin comme McKie partage cette connaissance afin de partager aussi, le cas échéant, toutes les suspicions. Les préjudices historiques causés par la possession d’informations réservées ne pouvaient prendre place qu’entre le moment où un petit nombre de personnes apprenait un fait important et celui où la connaissance était diffusée à tout le monde. Pour le BuSab et pour les Gowachins, c’était le « décalage de la connaissance », une source perpétuelle de danger.

« Nous ne désirons nullement cacher ce que nous avons appris », déclara Aritch, « Mais seulement la manière dont nous l’avons appris. »

« Et si pour cela vous êtes obligés de détruire une planète avec toute sa population, je suppose que c’est purement accessoire ? »

« Accessoire… si vous voulez. Mais il y a une chose que vous devez savoir, McKie, c’est que l’un de nos sujets d’expérience vient, de sa propre initiative, de donner le départ à une succession d’événements qui vont avoir bientôt pour effet, que nous agissions ou non, de détruire la planète de fond en comble. Vous aurez de plus amples renseignements sur tout cela lorsque, en bon légiste que vous êtes, vous irez offrir votre propre peau aux griffes du monstre. »

Dosadi
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